fbpx

Psylle du poirier (Cacopsylla pyri) : comment lutter ?

lutter contre la psylle du poirier

Le psylle du poirier est un insecte qui s’attaque aux poiriers et, dans une moindre mesure, aux pommiers et cognassiers. Ce ravageur se nourrit de la sève des arbres et produit un miellat collant qui favorise le développement de fumagine et réduit la production fruitière. Découvrons comment l’identifier, quels sont les dégâts causés et les meilleures méthodes pour s’en débarrasser.

Description du Psylle du poirier

Le psylle du poirier est un insecte de la famille des hémiptères, connu scientifiquement sous le nom de Cacopsylla pyri. Ce ravageur est actif tout au long de l’année, de janvier à décembre, ce qui rend la lutte contre lui particulièrement complexe.

L’insecte adulte ressemble à une petite cigale, mesurant entre 2,7 et 3 mm de long. Il se caractérise par des ailes translucides et des bandes sombres transversales sur l’abdomen. Lorsqu’ils sont nombreux, les adultes émettent un bruit perceptible lors de leurs déplacements, indiquant leur présence dans les vergers.

Les œufs sont minuscules, d’environ 0,3 mm de long. Au moment de la ponte, ils sont oblongs et de couleur blanche. Avec le temps, ils virent au jaune puis à l’orange. Un filament est visible à une extrémité, et à l’approche de l’éclosion.

Les larves passent par cinq stades de développement. Elles sont d’abord globuleuses et jaunâtres, puis deviennent plates et brun sombre à mesure qu’elles se développent.

Quelles sont les plantes hôtes ?

Le psylle du poirier s’attaque principalement au poirier, qui constitue son hôte privilégié. Toutefois, il peut également s’attaquer, bien que plus rarement, au pommier et de manière exceptionnelle au cognassier.

Quels sont les symptômes et dégâts de la Psylle du poirier ?

Les dégâts causés par le psylle du poirier sont variés et nuisent à la santé globale de l’arbre.

Les larves et les adultes piquent la plante pour se nourrir de sa sève, en absorbant une grande quantité. Cette action de succion entraîne un affaiblissement progressif de l’arbre, une diminution de la récolte et une altération de la qualité esthétique des fruits.

Les psylles produisent un miellat sucré et collant qui recouvre les feuilles. Ce miellat provoque des brûlures sur le feuillage et favorise le développement de fumagine, un champignon noirâtre inesthétique qui entrave la photosynthèse.
Dans les cas d’infestation sévère, le psylle peut entraîner la chute prématurée des feuilles dès le mois d’août, épuisant encore davantage l’arbre.

Quelles sont les méthodes de lutte ?

La lutte contre le psylle du poirier repose essentiellement sur des méthodes culturales et des pratiques respectueuses de l’équilibre naturel du jardin.

Méthodes culturales de prévention

  • Taille et entretien : il est important d’éviter les excès de végétation qui favorisent le développement des psylles. La taille régulière de l’arbre permet d’aérer le feuillage et de limiter les zones propices à la ponte des œufs.
  • Gestion de l’irrigation et de la fertilisation : adapter l’irrigation et la fertilisation de l’arbre contribue à maintenir son équilibre.
  • Favoriser les auxiliaires : les punaises, les coccinelles et les chrysopes sont de précieux alliés dans la lutte contre le psylle du poirier, car ils consomment les psylles à tous les stades de leur développement. Encourager leur présence en installant des hôtels à insectes dans le jardin est une méthode simple et efficace pour maintenir l’équilibre biologique.

Solutions et traitements biologiques

Nous recommandons d’appliquer les produits suivants :

Solutions Planète Agrobio qui agissent les adultes

Solutions Planète Agrobio qui agissent les larves et œufs des Psylles

💡Notre recommandation 

Il est intéressant de mélanger la solution traitement bio pucerons et araignées rouges avec le répulsif insectes ou la terre de diatomée permettant d’agir directement sur les œufs, larves et adultes.

Nous vous conseillons aussi l’application du Biostimulant arbres fruitiers sur votre poirier. Un biostimulant agit comme premier rempart contre les maladies et les ravageurs leur permettant d’être en bonne santé et de mieux résister aux attaques des Psylles.