Lexique du jardinage

Vous trouverez souvent différents termes techniques lorsque vous lisez des livres de jardinage ou la lecture de nos différents articles de blog. Nous vous avons renseigné ici les termes les plus courants en espérant vous simplifier leur signification.

Notre lexique du jardinage est trié par ordre alphabétique.

Les arrosages doivent s’effectuer le matin de très bonne heure ou dans la soirée. Les eaux de pluie, de mare, de puits ou de ruisseau sont les meilleurs ; celles du service d’eau demandent à être légèrement évaporées pendant quelques minutes du chlore contenu dans celle-ci pour être utilisé. L’arrosage se pratique à la pomme d’arrosoir pour les semis ou les plantations.

C’est un décroutage du sol qui, tassé par les pluies, s’oppose à l’ascension de l’humidité venant du sous-sol. Il permet en outre la destruction des mauvaises herbes qui, laissées sur place, ne tardent pas à sécher sous l’action du soleil.

Étiolement que l’on fait subir à certaines plantes pendant 10 à 20 jours avant de les consommer pour en diminuer l’âcreté (pissenlit, salade, chicorée, salade frisée, cardon)

Sur place : on relève les feuilles et l’on coiffe d’un pot opaque retourné ou à l’aide d’une caisse que l’on paille.

En cave : les pieds sont placés verticalement avec leur motte sans se toucher. On remplit les intervalles de paille, de tourbe ou de feuilles sèches.

Il consiste à ramener plus ou moins fortement la terre autour du pied de la plante pour la préserver du froid et pour certains légumes comme la pomme de terre, poireau pour améliorer leur tuberculisation.

Ce sont les planches (terrain) situées le long des murs exposés au soleil, elles sont appelées côtières en leur donnant, au moyen de terre rapportée, une légère pente descendant du mur vers le jardin. Les côtières seront utiles pour les semis précoces et les cultures délicates.

Ce terme désigne le début de création d’un jardin ou potager par un labour à la pelle, fourche ou motoculteur de 20 à 30 cm et sur toute la largeur du terrain. Au fur et à mesure de l’avancement, la terre est rejetée à la pelle, fourche derrière soi, les racines et les pierres seront retirées et mises en tas avant d’être retiré.

Cela consiste à la suppression des plants qui se trouvent en excès, de façon à conserver entre chaque pied la distance nécessaire au développement des plantes. On éclaircit les plantes qui ne se repiquent pas (carottes, oignons, navets) et autres plantes.

Pour germer, la graine a besoin de chaleur et d’humidité, sortie de terre l’air et la lumière deviennent nécessaires à la plante.

L’habillage consiste à écourter les racines et les feuilles d’un plant sur un tiers de leur longueur pour donner un aspect plus régulier et aider à la reprise lors du repiquage. On habille les poireaux, ciboule et de nombreuses autres plantes lors de la plantation ou repiquage.

Le labour consiste à aérer les parties profondes du sol en le retournant sur une épaisseur de 10 à 20 cm par mottes pour l’ameublir, détruire les mauvaises herbes et donner l’aération qui aide à la transformation des matières organiques du sol. Le labour débute en ouvrant une jauge de 40 cm de largeur à l’extrémité de la planche puis se continue en rejetant la terre d’un bord sur l’autre en la retournant. Ce travail doit être mené régulièrement en conservant toujours la même largeur à la jauge.

Certaines plantes émettent par leur racine, des rejets (œilletons) qui, détachés de la souche, puis repiqués après un léger habillage, reproduisent une nouvelle plante identique à la première, ce qui permet de gagner une année sur la reproduction par le semis (cas des artichauts).

On nomme ainsi une planche établie spécialement dans un endroit du jardin ou du potager ensoleillé et constitué par moitié de terre et moitié de terreau. Elle est affectée à la culture des jeunes plants destinés à être repiqué ensuite en pleine terre ou à des plantes que l’on n’a pas eu le temps de planter à cause par exemple des intempéries. Il s’agit en général de plantes en racines nues comme les fruitiers, rosiers.

Suppression d’un coup d’ongle de l’extrémité d’une tige principale pour arrêter la sève et lui faire alimenter les bourgeons qui, partant de l’aisselle des feuilles, formeront les branches latérales.

C’est le terrain compris entre 2 allées, appelé planches, il est partagé par des sentiers parallèles entre eux et perpendiculaires aux allées. Ces sentiers ne sont faits qu’après le labour, c’est-à-dire qu’on laboure tout le carré après quoi l’on marque les planches au cordeau et l’on piétine légèrement le sol entre les planches pour faire un sentier. Les planches ont généralement une largeur de 1 mètre 30 qui est la largeur la plus usuelle et une longueur variable suivant la disposition ou la surface du terrain.

On sème directement en place les plantes ou les graines qui ne se repiquent pas, le semis se fait très clair c’est-à-dire très aéré, le plus souvent en rayons, on recouvre la graine comme il a été dit. Par la suite, les plantes seront éclaircies.

En principe, plus une graine est fine, moins elle doit être recouverte, on se contente de saupoudrer par-dessus du terreau très fin puis on bat la terre à l’aide du râteau ou d’une planche pour y faire adhérer la semence. Sur les plus grosses graines, on fait tomber un peu de terre du bord du rayon à l’aide du râteau, puis on plombe avec le pied ou une planche.

Plusieurs semaines après le semis, lorsque le plant à 3 ou 4 feuilles, il est robuste pour subir une transplantation en pleine terre ou il acquerra son complet développement.

Le repiquage fatigue la plante, on doit l’effectuer hors période forte chaleur et le faire suivre d’un copieux arrosage que l’on répètera jusqu’à la reprise totale. On fait généralement le repiquage d’un habillage du plant.

Certaines plantes se repiquent une ou deux fois sur couche ou en pépinière pour augmenter le chevelu des racines avant de les mettre en place, mais pour éviter ses opérations, on utilise le trempage des racines par le chitosan liquide pour aider à la reprise plus rapide ainsi que l’engrais bio universel liquide pour aider l’enracinement des plants.

La graine, le choix de la semence a une très grande importance en culture potagère, aussi nous vous conseillons de vous procurer et de renouveler des graines certifiées et qui offrent ainsi le maximum de garantie. La faculté germinative varie avec le temps pour chaque espèce.

La graine tenue dans le creux de la main est distribuée uniformément sur toute la surface à ensemencer par un mouvement de va-et-vient du bras.

Le pouce aide les autres doigts à la répartition uniforme de la graine dans le sillon tracé à l’avance.

La graine est distribuée en lignes parallèles (rayon) espacées de la distance nécessaire au développement de chaque plante. C’est le cas des carottes et de presque la totalité des légumes.

Afin de donner le maximum d’aération, on dispose les cuvettes avec un léger décalage sur celles du rang précédent ; cas des haricots, artichauts.

Petites cuvettes que l’on creuse à la binette ou à la petite pelle à main et dans lesquelles on dépose par 4 ou 5 les grains de grosseurs moyennes (pois, haricots).

Terre légère contenant en abondance des matières végétales et organiques ayant subi une décomposition complète. On peut fabriquer du terreau en alternant en un tas des couches superposées de feuilles d’arbres, sable et tourbe arrosé de purin d’ortie. La décomposition s’opère en 2 ou 3 années.