Testudinaria elephantipes (pied d’éléphant) : description et culture

Testudinaria elephantipes

Partons à la découverte d’une plante pour le moins originale, Testudinaria elephantipes. On la connait aussi sous le de Pied d’éléphant ou plante tortue, en raison de son caudex qui lui donne une forme si particulière. Découvrez comment la cultiver.

Description de Testudinaria elephantipes

Voilà une plante étrange pour collectionneur appelé pied d’éléphant ou carapace de tortue.

Cette plante originale fait partie de la famille des Dioscorées. Ce genre représente par 2 plantes africaines caractérisées par leur tige courte, épaisse, volumineuse et ligneuse d’où s’élèvent des branches grêles et grimpantes. Les Fleurs insignifiantes au point de vue décoratif. Elles donnent les fruits de Dioscorea. Ses graines sont ailées.

Testudinaria elephantipes ou pied d’éléphant est originaire du Cap. Elle se cultive en serre froide.

Il s’agit d’une plante dioïque, formant une souche sub-globuleuse pouvant atteindre 1 mètre de diamètre dont l’écorce épaisse et subéreuse est taillée en polyèdres presque réguliers devenant ligneux avec l’âge. Du sommet de ce tronc nait au printemps, une tige assez forte, en zigzag, de couleur brune de 2 à 3 mètres de hauteur, garnie de ramifications grêles, divariquées, sub-volubiles à l’extrémité, portant de petites feuilles ovales-cordiformes, mucronées, glabres, d’environ 3 centimètres de diamètre. Les fleurs insignifiantes, verdâtre, sont réunies en grappes axillaires.

Tout l’intérêt de cette plante étrange réside dans la bizarre conformation de son tronc que l’on a comparé à un pied d’éléphant ou à une carapace de tortue, car elle n’a rien d’ornemental ni dans son feuillage ni dans sa floraison ; c’est plutôt un sujet de curiosité pour la serre froide et les jardins l’été.

Culture de Testudinaria elephantipes

Cette plante ne peut être multipliée que par le semis de graines que l’on importe.

On les sème dès leur réception, en terrine, sur couche ou en serre chaude, dans un mélange de terreau et de sable que l’on entretient frais par des légers seringages.

Dès que les jeunes plantes apparaissent, on les repique directement en petits pots, pour ne plus les déranger, dans le terreau et on les tient en serre tempérée pendant les premières années, sans observer de repos hivernal.

Lorsque le tronc est de la grosseur d’un œuf, les plantes peuvent passer l’hiver en serre froide ou en véranda et séjourner en plein air pendant l’été, à l’exposition chaude et abritée.

Elles peuvent fortement arrosées en cette saison, mais il emporte de supprimer les arrosages pendant l’hiver. La tige persiste généralement pendant tout l’hiver et ne se dessèche que lorsque la pousse nouvelle apparait. C’est le moment de donner un rempotage, s’il y a lieu, avec un compost substantiel formé de terre de bruyère, de terreau et de terre franche et de reprendre les arrosages. Il est nécessaire de soutenir la tige à l’aide d’un tuteur car elle est fragile et se sépare facilement du tronc.

L’élevage de cette plante est assez lent et il faut compléter une dizaine d’années de culture pour obtenir des troncs de 20 à 25 cm de diamètre

Photo : Andrew Massyn