Origine en grande partie d’Asie du Sud-Est, le cymbidium fait partie de la famille des orchidées. Elle est originaire en grande partie d’Asie du Sud-Est. Cette magnifique plante fait admirer sa jolie floraison. Découvrons dans cet article comment la cultiver et explorons ses diverses variétés.
Description botanique
Les cymbidium sont des herbes vivaces épiphytes et demi terrestres, pseudo-bulbes ou caulescentes, à feuilles généralement longues et coriaces. Les hampes florales sont généralement simples, ornées de fleurs disposées en grappes lâches, pendantes. Le périanthe est étalé, à pièces libres, les sépales presque égaux, les pétales sont semblables aux sépales ou plus petites. Le labelle sessile, est libre, entier ou trilobé. La colonne est dressée, demi cylindrique. L’anthère est biloculaire. Le cymbidium a deux pollinies.
Comment cultiver le cymbidium ?
Bien qu’épiphytes (qui vit sur un végétal ou support sans le parasiter) dans leur stations naturelles, les cymbidium sont considérés comme des orchidées terrestres.
On les cultive en pots plus larges que profonds, dans un mélange d’écorce de pin, de pouzzolane et de sphagnum. Ce dernier matériau entre pour un cinquième environ dans le mélange.
Rempotage
Les rempotages ont lieu en mars, avant l’apparition des nouvelles pousses et lorsque l’on désire multiplier les plantes, on profite de ce travail pour en détacher des portions comprenant autant que possible deux ou trois bulbes, car ses divisions fortes et bien munies de racines sont d’une reprise plus assurée.
Lorsque les touffes ne sont pas divisées, elles prennent un grand accroissement en diamètre et nécessitent l’emploi de grands pots. Il n’est alors pas nécessaire de les rempoter chaque année mais seulement tous les trois à quatre ans. Les pots doivent toujours être soigneusement drainés.
Emplacement
Il ne faut pas oublier que toutes ses espèces sont des orchidées montagnardes, au moins celles qui ont été utilisées pour produire les hybrides commerciaux. Quoi de plus facile de les installer dès le mois de mars à l’extérieur, dès le printemps, dans un endroit ombragé, aéré du jardin en faisant attention aux limaces et escargots.
Arrosage
Pendant cette période où elles seront déplacées en extérieur, les cymbidium ont besoin de bassinage et d’arrosage abondant. Les laisser durant toute cette période en apportant des engrais bio orchidées jusqu’au moment où les températures s’abaissent à 4°C (hiver), les rentrer ensuite, diminuer les arrosages en tenant le substrat légèrement humide. Voilà, le secret de la floraison des cymbidium délivré par Planète Agrobio.
Espèces
Il existe plus de 85 espèces botaniques et des milliers d’hybrides qui rivalisent par la couleur et la taille de leurs fleurs. Elle était la reine des orchidées à une époque au moment des fêtes de Noël. Elle est du plus bel effet en fleurs coupées mais elle a été détrônée par le phalaenopsis. Le cymbidium est une orchidée très décorative, avec une durée de floraison importante et très facile à cultiver. Elle mérite d’être à nouveau présente dans nos intérieurs et véranda.
Cymbidium aloifolium
Originaire des Indes orientales, le cymbadium aloifolium se cultive en serre tempérée. C’est une plante cespiteuse formant de larges touffes de feuilles insérées sur une sorte de très courtes tiges rhizomateuses. Ces feuilles linéaires, épaisses, coriaces, dures, obliquement bilobées au sommet, sont longues de 30 à 45 centimètres et d’un vert foncé brillant. Les fleurs sont petites, à divisions étalées-récurvées, étroites, jaunes, pourpres au sommet avec une raie pourpre noirâtre, disposées en longues grappes simples, pendantes, d’environ 60 centimètres de longueur.
Cette espèce fleurit vers la fin de l’hiver. Elle est suffisamment robuste pour vivre à une température de +8°C, surtout si on a soin de peu arroser. Dans ces conditions, sa floraison dure une quinzaine de jours.
Cymbidium devonianum
Originaire des Indes, le cymbidium devonianum se cultive en serre chaude. Ses feuilles sont oblongues lancéolées, aigues, rétrécies en long pétiole canaliculé. Les fleurs à divisions vert brunâtre clair, tachetées de rouge pourpre, à labelle blanc, maculé de pourpre avec deux larges taches noires, disposées en grappes pendantes.
Cymbidium dayanum
Originaire d’Asie du sud-est (Japon), le cymbidium dayanum se cultive en serre chaude. C’est une élégante espèce, émettant de très longues feuilles de plus d’un mètre de longueur, étroites d’à peine un centimètre, coriaces parcheminées. Les racèmes sont pluriflores, ses fleurs d’un blanc jaunâtre, labelle blanc crème bordé de nombreuses petites stries pourpre.
Cymbidium eburneum
Originaire des Indes orientales, le cymbidium eburneum se cultive en serre tempérée. Les feuilles distiques, ensiformes, minces, bilobées au sommet, mesurent de 40 centimètres de longueur et de 3 de largeur, insérées sur une tige courte et épaisse. Les fleurs sont très grandes et très belles, odorantes, à divisions oblongues, jaune ivoire, avec le labelle lavé de jaune et pointillé de rose, solitaires ou plus rarement au nombre de deux à l’extrémité d’une hampe solide, bien dressée, de même longueur que les feuilles. La floraison qui se produit au printemps dure de 15 à 20 jours.
Cymbidium giganteum
Originaire des Indes orientales, Népal, le cymbidium giganteum se cultive en serre tempérée. C’est une plante vigoureuse, semblable au Cymbidium eburneum mais plus développée dans toutes ses parties. Les feuilles sont ensiformes, très engainantes autour d’un pseudo-bulbe bien marqué d’environ 60 centimètres de longueur. Les fleurs sont grandes, à divisions brunes, bordées de jaune, avec le labelle blanchâtre, veiné et tacheté de rouge brun, disposées en assez grand nombre sur une hampe robuste de plus de 80 centimètres de hauteur. Elle fleurit en hiver avec une longue durée. Elle est cultivée pour la fleur coupée car ses hampes longues et rigides ont été appréciées des fleuristes, aujourd’hui, elle est détrônée par ses nombreux hybrides.
Cymbidium Hookerianum
Originaire de l’Himalaya, le cymbidium Hookerianum se cultive en serre froide. Cette espèce est une variété de Cymbidum giganteum mais elle s’en distingue par ses feuilles striées de jaune à la base et par ses fleurs plus grandes, à divisions vert jaunâtre, avec le labelle trilobé, jaune, maculé de rouge pourpre sur les bords, portée sur des hampes dressées, puis retombantes
Cymbidium insige
Originaire d’Asie du sud-est, le cymbidium insige se cultive en serre tempérée. Ses feuilles étroites, longues de 1 mètre, tiges florales érigées atteignant 1 m 50, portant dix à quinze fleurs de 10 cm de couleur rose pâle a foncé. Le labelle à fond blanc et disque jaune est semé de lignes de points violet pourpre. Cette espèce a été utilisée pour la création des hybrides actuelles. Sa floraison à lieu au printemps.
Cymbidium lowianum
Originaire d’Asie du sud-est, le cymbidium lowianum se cultive en serre tempérée. C’est une plante très vigoureuse formant de larges touffes de feuilles allongées en lanière, dressées-retombantes, vert foncé, de 80 centimètres de longueur. Ses fleurs sont très nombreuses, à divisions vertes, relevées de quelques lignes brunâtres, à labelle blanc jaunâtre, le lobe médian offrant une large macule rouge brun, disposées en longues grappes retombantes d’environ 1 mètre de longueur. La floraison qui survient de mars à juin, peut durer pendant plusieurs mois.
Cymbidium Mastersii
Originaire d’Asie du sud est et d’Inde, le cymbidium Mastersii se cultive en serre tempérée. Les feuilles sont non engainantes, allongées en lanière, larges, recourbées. Les fleurs d’un beau blanc ivoire pur, avec le labelle légèrement pointillé de rose disposées engrappes dressées. Ces fleurs se montrent en hiver et dégagent une odeur agréable rappelant celle de l’amande. Elles sont blanches pur sur la variété Cymbidium mastersii album.
Cymbidium parishii
Originaire de Birmanie, le cymbidium parishii se cultive en serre tempérée. C’est une espèce de port analogue à celui de Cymbidium eburneum dont elle se distingue surtout par ses feuilles plus larges et ses fleurs plus petites, blanches, maculées d’orangé à la base des divisions et de rouge pourpre, surtout sur le labelle. Elle fleurit l’été avec une à trois fleurs sur la même hampe.
Cymbidium rhodocheilum
Originaire de Madagascar, le cymbidium rhodcheilum se cultive en serre chaude. Pseudobulbes de 12 cm portant 8 à 10 feuilles étroites, coriaces arquées. La tige florale de 50 centimètres porte des fleurs s’épanouissant successivement, les sépales réfléchis sont charnus, vert clair, les pétales dressés, de même couleur, sont pointillés de vert noir, ainsi que les lobes latéraux du labelle ; le lobe médian, large de 3 cm est rouge vif, la gorge est jaune.
Cymbidium tigrinum
Originaire d’Asie du sud-est, Inde et Chine, le cymbidium tigrinum se cultive en serre tempérée. C’est une Jolie espèce, florifère, Scapes axillaires, de plus de 20 cm de longueur, portant 4 à 6 grandes fleurs étalées, à divisions très inégales. Les fleurs sont d’un vert olivâtre finement pointillé de pourpre, de la base au milieu. Le labelle est tigré et rayé de pourpre. Sa floraison a lieu au printemps.
Cymbidium tracyanum
Originaire de Birmanie, le cymbidium tracyanum se cultive en serre tempérée. C’est une plante robuste dont les feuilles étroites et souples atteignent 80 cm, sa hampe d’un mètre et plus horizontale, rigide, portant jusqu’à vingt fleurs larges de 14 cm. Le sépale dorsal dressé dans sa partie inférieure, est fortement incurvé, les latéraux sont très étalés, les pétales sont étroits, la couleur de ces divisions est jaune verdâtre densément strié de lignes longitudinales brunes et de petites stries cramoisies. Le labelle pubescent sur sa face interne est jaune rayé et tacheté de brun rouge.
Les Cymbidium eburneum, insigne, lowianum et tracyanum sont à la base des nombreux hybrides cultivés aujourd’hui.
Photo : Hans (Pixabay) et Stux (Pixabay)