Pucerons du rosier

Il existe plusieurs espèces de pucerons de l’ordre des hémiptères sur les rosiers.  Certains se développent sur les pousses ou sur les tiges. Ils sont l’un des principaux ravageurs de cette plante. Découvrons quelles sont les espèces menaçantes dans un premier temps, et les solutions de lutte biologique dans un second temps.

Macrosiphum rosae est le plus important et le plus abondant des pucerons sur rosiers.

La femelle mesure de 2 à 4 mm de long, et est de couleur vert ou brun rougeâtre avec des antennes et des pattes longues de couleur noir.

Ce puceron hiverne à l’état d’œuf sur le rosier même si parfois l’adulte peut survivre l’hiver dans des conditions climatiques favorables. Dès les beaux jours, des colonies très abondantes apparaissent. Ils se transforment en forme ailé de 2 à 4 mm de long de couleur vert à brun rougeâtre marqué de noires de chaque côté de l’abdomen pour assurer la dissémination de l’espèce sur d’autres rosiers. Ils apparaissent au fur et à mesure de la saison jusqu’en automne.

Les dégâts sont assez importants car ils ralentissent la croissance des bourgeons et des nouvelles pousses. Les feuilles sont souvent recouvertes de miellat et de fumagine.

Maculolachnus submacula est un puceron souvent commun sur le rosier. La femelle de 3 à 4 mm de long, est de couleur brun jaunâtre à brun noirâtre ou marron foncé avec des antennes courtes et brunes. Les pattes sont brun noirâtre. Sur l’abdomen de ce puceron du rosier est observé des poils dorsaux. La femelle pond des œufs de 1 mm de long noir et brillant facilement reconnaissables.

Ils sont groupés sur la partie inférieure des tiges de rosiers. On les observe souvent lors de la taille des rosiers. L’éclosion a lieu au printemps puis les jeunes individus migrent ensuite vers la partie souterraine des rosiers où ils commencent à s’alimenter sur les racines. On observe souvent l’arrivée de fourmis abritées par des abris de terre. Les formes ailées permettent l’infestation à d’autres rosiers.

On observe un arrêt de croissance sur les rosiers et si les attaquent sont importantes et persistantes, elles peuvent amener à la mort de la plante.

La présence de miellat poisseux sécrétés par les pucerons amène l’apparition de fumagine (suie noire) diminuant la photosynthèse et le développement des rosiers.

Des traitements biologiques, type insecticides naturels, vont permettre d’agir en préventif et en curatif, pour protéger les rosiers des pucerons. Chez Planète Agrobio, nous conseillons les remèdes suivants :

• Purin de fougère
• Purin d’ail
• Insecticide naturel pucerons et araignées rouges
• Savon noir

Photo : Meli 1670 – Pixabay