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Culture du palmier

culture du palmier

Formidable plante décorative, le palmier apporte une note tropicale dans nos extérieurs. Si vous souhaitez le cultiver dans votre jardin, découvrez tous nos conseils pour réussir sa plantation et son entretien.

Description

Les palmiers font partis des palmacées, famille des Monocotylédones. On a décrit environ 1 millier d’espèces de palmiers répartis sous les tropiques et dont quelques rares représentants s’avancent dans l’hémisphère nord jusqu’en Espagne et sur la côte méditerranéenne (Trachycarpus excelsus, Chamaerops humilis, phoenix canariensis, Washingtonia fiifera) tandis que d’autres, dans l’hémisphère sud se rencontrent au Chili (Jubaea spectabiis) et à la limite de la Nouvelle-Zélande (Areca sapida).

Peu de végétaux sont aussi intéressants que les palmiers. Leur mérite décoratif n’est que secondaire dans leur pays d’origine, en comparaison du parti utile que l’on tire d’un grand nombre d’entre eux, soit pour l’alimentation, soit pour l’industrie.

Description botanique des palmiers

La tige des palmiers, appelée stipe, s’élève en colonne cylindrique, non ramifiée, nue, souvent haut et grêle et parfois très courte. Un bouquet de feuilles appelé couronne s’élève au-dessus du stipe.

Chez les Calamus (C.adspersus, C. asperrimus, C.ciliaris, C.farinosus, C.leptospadix, C.lewisianus, C.lindeni, C.robustus, C.verschaffeltii, C.zalacca) et quelques autres genres, cette tige a le port d’une liane pouvant s’allonger de plusieurs centaines de mètres.

Les feuilles des palmiers tantôt simples (Manicaria saccifera), tantôt pennées (Phoenix, coco), tantôt en éventail (Latania, Chamaerops, Corypha) acquièrent souvent une longueur ou une circonférence de plusieurs mètres.

Les inflorescences, parfois énormes, plus ou moins ramifiées et appelées régime, sont pourvues d’une ou plusieurs spathes.

Les fleurs, petites, tantôt hermaphrodites, tantôt dioïques, tantôt polygames, ont une corolle et un calice réguliers, verdâtres, alternes entre eux, à trois pièces courtes. Le pistil, libre, est formé à la base d’un ovaire, fréquemment à trois loges, quelquefois à deux ou à une par avortement des carpelles. Chaque loge contient un ovule (très rarement deux) plus ou moins anatrope ou presque orthotrope.

Entourés à la base du périanthe persistant, les fruits, bacciformes ou drupacés, varient considérablement de volume.

Les graines, tantôt libre, tantôt adhérentes à l’endocarpe, possèdent un albumen corné ou cartilagineux, huileux ou laiteux.

Comment cultiver le palmier ?

Conditions de culture

L’aire considérable de dispersion des palmiers dans les régions chaudes et tempérées dans le monde, les diverses altitudes auxquelles on les rencontre indiquent naturellement que la chaleur, dans nos serres, appartement et véranda, doit leur être attribuée de façon très variable, selon l’origine des espèces cultivées.

C’est ainsi que l’ont réparti tous les palmier en 3 milieux :

  • Milieu chaud
  • Milieu tempéré
  • Milieu froid

Cette répartition des palmiers, sauf quelques espèces tropicales auxquelles la serre chaude humide est indispensable, prospèrent surtout à l’abri du soleil et au milieu d’une atmosphère plutôt sèche, mais pure et renouvelée.

Les milieux (serre, appartement, véranda) devront être spacieux, bien exposés et susceptible d’être largement aérés. Leurs proportions dépendent des espèces qu’on entend adopter et surtout du mode de culture, car il existe des palmiers nains et d’autres à croissance si lente qu’ils peuvent passer également pour des palmiers nains (Rhapis flabelliformis), Sabal adansoni, Coco australis et bien d’autres).

Enfin, les espèces géantes peuvent être maintenues longtemps petites par la culture en pot ou en bac (Areca, Latania , Kentia, Corypha , Trachycarpus, Seaforthia, Livistonia…).

Terreau

La terre des palmier est généralement un mélange de terre de jardin, de terreau avec l’ajout de mulch ou mulch de granulés d’ortie pour les espèces plantées à l’extérieur. Pour les palmiers d’intérieur, on prévoit un terreau adapté au plantes d’intérieur additionné de mulch d’ortie, qui va leur permettre de compenser leur appétit vorace.

En pot ou bac, ils exigent un rempotage assez fréquent tous les deux ans environ et de préférence pendant la période du printemps. Il faut toujours craindre le résultat de l’amputation des racines qui tapissent le fond des pots ou bacs. En tous les cas, si cette amputation des racines doit être indispensable si l’on a besoin de maintenir les palmiers dans des pots relativement petits, la pulvérisation de chitosan liquide pour favoriser le développement et la cicatrisation rapide des racines sera nécessaire.

Exposition

D’ailleurs, comme toutes les plantes tropicales fraichement rempotées, les palmiers devront être mis dans une situation chaude, ombrée contre le soleil direct, ou la température est maintenue élevée par le secours du chauffage et l’atmosphère moite par les bassinages fréquentes données en même temps que des arrosages sur le terreau.

Arrosages

Sans avoir une période de repos absolu, les palmiers ont un ralentissement sensible de leur végétation qui coïncide avec nos hivers et pendant lequel, il est prudent de les arroser avec plus de modération. L’été, au contraire, période pendant laquelle ils forment des racines et feuilles nouvelles, l’eau leur est attribuée avec abondance.

Fertilisation

 Nous pouvons joindre à cet arrosage une certaine proportion de granulés de mulch d’ortie à la dose d’une demi-poignée pour un pot de 20 à 30 cm (10 à 15 gr) pour les palmiers d’appartement et une poignée d’engrais bio corne torréfiée ou d’engrais bio guano ou de granulés de mulch d’ortie (30 gr / m2) pour les palmier d’extérieur (Trachycarpus excelsus, Chamaerops humilis, phoenix canariensis, Washingtonia fiifera).

Cette application d’engrais bio deux fois dans l’année suffit au début du printemps et vers le début de l’été (juin). L’application de l’engrais bio spécial palmier ou du purin d’ortie ou de consoude permettra de garder un feuillage vert tout au long de l’année pour les Trachycarpus excelsus, Chamaerops humilis, phoenix canariensis, Washingtonia fiifera.

Multiplication du palmier

Le semis est le mode de multiplication le plus utilisé. Les graines sont mises dans un terreau que contiennent des pots bien drainés à l’aide de tesson de pot ou de bille d’argile.

Les pots sont soumis à une température de 8 à 20 °C et humidifiés dans les conditions voulues. La germination s’opère en un temps variable selon les espèces et la qualité ou l’âge des graines (1 à 3 mois pour les Phoenix).

Aussitôt les deux à trois premières feuilles développées, on repique les jeunes plants dans des pots ou même en pleine terre.

Les soins suivants consistent en arrosages, repiquages ou rempotages.

Le procédé de multiplication par division des souches, séparation des drageons, est utilisé avec certaines espèces comme le Rhapis flabelliformis. C’est aussi à la séparation des drageons qu’ont recours les agriculteurs d’Afrique du Nord pour multiplier rapidement les pieds du Dattier (Phoenix dactylifera).

Emploi du palmier dans nos jardins

La majesté du port et l’élégance des feuillage des palmiers en font des plantes très décoratives pour nos jardins.

Quand nous voulons introduire ces végétaux dans nos appartements, c’est les espèces les plus robustes que nous conseillons : kentia forsteriana, coco weddleliana, areca…

Maladies et ravageurs

Le palmier est soumis à plusieurs ravageurs et maladies que nous vous proposons de découvrir dans des articles dédiés :