Matériaux de plantation pour les orchidées

Dans la nature, les racines des orchidées sont constituées pour absorber l’humidité et les gaz dont elles font leur nourriture. Les nombreuses papilles dont sont armées les nouvelles racines, les spongioles qui terminent les anciennes, adhérent fortement à tout ce qu’elles rencontrent ; on doit donc, dans leur culture, leur fournir à dispositions tous les éléments favorables à leur développement. Les substances et matériaux employées à la plantation des orchidées se composent de débris de végétaux et de matières assez hygrométriques pour retenir aux racines l’humidité constante qu’elles réclament.

Les mousses de marais connues sous le nom de sphagnum (sphaigne), par leur hygrospicité constante, leur légèreté, sont éminemment propres à cet usage. On peut la remplacer par des fibres de noix de coco. La sphagnum est humidifiée et mélangée pour donner plus de porosité à l’ensemble, d’une quantité variable de morceaux de charbon de bois et de fragment de tessons de poterie ou de bille d’argile. On y ajoute à ce mélange une assez forte quantité d’écorce de pin de taille 7 à 10 mm.

L’utilisation des pots plastiques transparents ou opaques n’ont pas d’importance. Les pots transparents permettent de voir plus aisément l’humidité retenue et indique l’état de décomposions du substrat. Le drainage des pots plastiques ou pot de terre s’obtient au moyen de tessons de poterie ou de bille d’argile proportionnées à la grandeur des contenants. L’épaisseur de la couche variera suivant la nature épiphyte ou terrestre de l’orchidées. Pour les épiphytes dont font partie les Phalaenopis, Oncidium, Dendrobium, elle devra atteindre au moins la moitié du pot tandis que pour les secondes le tiers sera suffisant.

On commencera par placer sur le trou d’égouttement un morceau de tesson de pot ou de bille d’argile par-dessus, on y ajoutera des fragments de charbon de bois, de manière à atteindre la moitié du pot. Après quoi, on y étendra une couche de sphaigne d’un bon doigt d’épaisseur pour empêcher les matériaux les plus menues et la terre des matériaux de plantation de pénétrer dans le drainage et de l’obstruer, ce qui deviendrait fatal pour l’orchidée, si l’eau des arrosages ne s’écoulait pas promptement.

Lors du placement de l’orchidée dans le pot, il, est important que la base des pseudo-bulbes soit hors du pot. On choisira un pot légèrement plus grand pour que celle-ci puisse y prospérer pendant plusieurs années. On achève le rempotage par des pincées de morceaux d’écorce de pin, on ajustera, en pressant légèrement avec les doigts. Le compost ne devra pas être top pressé, l’air le pénétrait mal et l’humidité y deviendrait trop stagnante.

Pour les orchidées terrestres ou semi-terrestres comme les cymbidium, elles exigent des pots plus grands que pour les orchidées épiphytes, on y apportera un drainage moins important, le rempotage se fera de la même façon.

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