Comment se débarrasser des mulots dans le jardin ?

Rongeur appartenant à la même famille que le rat, le surmulot et la souris, le mulot représente comme eux un fléau pour les cultures. Découvrons plus en détail cet animal rongeur, les dégâts qu’il provoque sur les cultures et comment s’en débarrasser de manière biologique.

Le mulot (Mus ou Apodemus sylvaticus) appelé aussi souris des champs, se différencie de la souris par une tête plus grosse, des oreilles dressées, des yeux proéminents, un ventre gris ou blanc, de même que le dessous de la queue, des pattes postérieures plus longues que les antérieures.

Le mulot mesure 20 cm, du museau à l’extrémité de la queue, dont la moitié pour cette dernière. Il pèse de 15 à 20 gr et vit de 2 à 4 ans. Il produit chaque année 2 à 3 nichées d’une moyenne de 6 petits.

Il existe deux formes de Mulot : le mulot gris au dos brunâtre et au ventre gris ou blanc sale, et le mulot fauve, dont le pelage est d’un fauve assez ardent sur le dos et le ventre blanc. Ces deux formes fréquentent communément les bois et les jardins dans toute la France.

Le mulot est un animal plus puissant que la souris. Ses détentes sont beaucoup plus sèches. Il est capable de sauter. Il apparait chaque année plus ou moins nombreux dans la campagne où sa pullulation n’est pas rare au voisinage des bois. Il peut envahir les jardins et s’introduire même dans les celliers, les maisons pour y chercher un refuge durant l’hiver.

À la belle saison, puisqu’il hiverne pendant les froids, il creuse un terrier dans les champs ou jardin qui comporte deux accès, au moins, et dans lequel sont aménagés une chambre de repos et une pièce où il entrepose des réserves à provisions.

Le mulot se nourrit principalement de graines et de fruits mais il ne dédaigne pas les jeunes pousses de légumes et l’écorce des arbres fruitiers qu’il ronge. Ses dégâts dans les potagers peuvent être importants.

La lutte contre les mulots a souvent utilisé des solutions dangereuses, que ce soit dans leur manipulation ou pour d’autres animaux. Nous pouvons notamment lister les différents pièges, gaz asphyxiants ou pates.

Chez Planète Agrobio, nous croyons en des moyens de lutte plus responsables avec des traitements biologiques. C’est le cas de notre traitement anti-mulot à partir de purin de sureau, qui pulvérisé, apporte une solution naturelle à effet répulsif contre ce ravageur rongeur et permet de le repousser loin de notre potager et jardin.

Utilisé comme engrais, le tourteau de ricin concassé a également un effet répulsif contre le mulot. Il faut l’épandre sur le sol autour des cultures à protéger. Attention, il doit être impérativement incorporé superficiellement au moment des semis ou de la plantation. Son effet est limité dans le temps, il faudra renouveler l’application plusieurs fois dans l’année (entre 2 à 3 fois).

Le travail du sol est aussi un moyen de lutter contre l’installation cet indésirable.

Photo : K. Kaufmann – Pixabay