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Histoire des engrais naturels

histoire des engrais

Quels engrais naturels étaient utilisées autrefois ? Voici une histoire des engrais naturels utilisables en agriculture biologique.

Guano du Pérou

Sous son nom, on désigne l’engrais formé par l’accumulation séculaire des produits de la décomposition des excréments d’oiseaux de mer. Dans le guano, on rencontre des ossements, des plumes et duvets d’oiseaux. Les amas les plus abondants et les plus riches ont été trouvés sur les iles dans l’océan Pacifique a des milles marins de la côte du Pérou.

On a exploité d’autres gisements sur les côtes du chili, de la Bolivie, du Mexique et des Antilles.

Un peu d’histoire, la première exploitation du guano a eu lieu sous le règne de Yahuar Huacac, septième empereur du Pérou, qui vivait vers la fin du 13ᵉ siècle. Humbolt rapporta en Europe le premier échantillon de guano. L’analyse en fut faite par Vauquelin qui, à son étonnement, trouva de l’oxalate d’ammoniaque, du phosphate d’ammoniaque et de l’acide urique. Ce ne fut que plus de 35 ans après qu’on l’employa comme matière fertilisante.

Cet engrais est riche en azote de 13 à 14 % en moyenne. Il est d’une couleur marron clair, il a une odeur ammoniacale. On y trouve également acide avique, acide urique, carbonate, oxalate et chlorhydrate d’ammoniaque, phosphate de potasse et de chaux, chlorure alcalins, matières grasses, matières terreuses. Ce qui en fait un engrais naturel exceptionnel, utilisé en agriculture biologique.

Corne broyée

Les débris de cornes des ateliers, sabots, griffes, ongles des abattoirs, sont utilisés comme engrais lorsqu’ils ont été amenés sous formes de granulés, de poudre ou après torréfaction.

Les parties cornées des animaux produisent un effet très marqué comme engrais. 

Un peu d’histoire, dans les campagnes, les ouvriers qui travaillaient la corne mêlaient ordinairement leurs déchets avec du fumiers et les employaient à fertiliser leur parcelle de pomme de terre. Les paysans qui connaissent les propriétés de cet engrais ont commencé à l’utiliser pour enrichir leur champ. Les cornes broyées ont 13 à 1 4% d’azote en moyenne.

Poudre d’os marine

Dès les années 1853, les avantages que l’agriculture pourrait retirer de l’emploi des débris de poissons comme engrais et la fabrication d’une sorte de guano. Depuis longtemps, on se servait à la Martinique et à la Guadeloupe des déchets de poissons comme engrais pour la canne à sucre, de préférence en poudre. Ils sont riches en azote, potasse et en acide phosphorique. On a cherché à exploiter comme engrais les immenses ressources que la mer nous présente, notamment des pêcheries de terre-neuve et de Norvège.

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Fumier de ferme

Le fumier de ferme est un engrais mixte de nature végétale et animale formé des déjections du bétail mêlées à de la paille qui lui sert de litière. On conçoit que sa composition est variable et dépend surtout de la qualité des aliments donnés au bétail, de la nature de la litière et enfin des soins apportés a sa conservation. Dans le fumier, l’azote se trouve sur deux états ; organique et ammoniacal. Le fumier agit en effet particulièrement par son humus qui modifie l’état physique du sol et favorise l’assimilation des éléments minéraux en développant l’acide carbonique.

Déchets de laine

La laine non mélangée à des matières étrangères contient 12 à 15 % d’azote. Cet engrais peu actif, manifeste ses effets pendant plusieurs années. On s’en sert pour toutes sortes de cultures, particulièrement dans les terrains secs. Les déchets de laine conviennent surtout à la préparation des composts.