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Comment réussir le repiquage des jeunes plantes ?

repiquage

Le repiquage est une étape cruciale dans la culture de certaines plantes. Mais qu’est-ce que cette opération exactement ? À quel moment le réaliser ? Et surtout, comment repiquer les semis ? Découvrons tout cela plus en détail.

Qu’est-ce que le repiquage ?

Le repiquage est une opération qui consiste à planter, dans un terrain préparé à l’avance, de jeunes plantes de semis arrachées du milieu où elles ont commencé leur végétation. Les jeunes plants repiqués subissent parfois un second repiquage avant leur plantation définitive, comme c’est le cas, par exemple, pour les choux-fleurs dits de seconde saison.

Le repiquage se fait soit en pépinière d’attente, afin de multiplier les racines du plant et lui faire prendre de la force avant sa mise en place définitive, soit à demeure, si le plant est considéré comme ayant atteint un stade de développement suffisant.

Quand repiquer les semis du potager ?

En culture potagère, on procède au repiquage quand les plants ont 2 ou 3 feuilles bien formées, comme la tomate, peuvent être repiquées plusieurs fois avec avantage, car à chacune de ces opérations de nouvelles racines se développent, et la fructification de la plante s’en trouve avancée.

Par contre, les légumes racines (carotte, navet, panais, radis….) ne se repiquent pas. On les sème en place et on les éclaircit.

Toutefois, on peut repiquer les betteraves potagères lorsque celles-ci ne sont pas plus grosses que le petit doigt après les avoir semées clair sur couche tiède, dans le but d’en hâter la production.

Les étapes du repiquage

La transplantation est une opération délicate qui demande le plus grand soin. Elle doit être effectuée à l’aide de la fourche bèche, de la houlette ou du transplantoir. C’est seulement dans les sols très meubles qu’on peut procéder après l’arrachage et encore est-il bon de mouiller le terrain quelques heures avant, afin d’éviter, autant que possible, la rupture des racines. Les plants doivent être repiqués aussitôt arrachés, avant qu’ils ne se flétrissent.

On repique en sol bien meuble, que l’on plombe (tasse) avant l’opération. Faire avec un plantoir (plus ou moins gros, suivant la force du plant) un trou assez profond pour que, en y plaçant la racine, le collet se trouve juste au niveau du sol. Reboucher le trou en enfonçant le plantoir à côté. Enfin, arroser au pied de chaque plante.

Au moment du repiquage, on doit éliminer tous les plants qui présentent des défauts de constitution : noués, effilées, étiolés, etc. Avant leur mise en terre, on procède à leur habillage.

Le repiquage des espèces rustiques (choux, laitues) se fait à nu, d’autres, plus délicates, demandant à être transplantées avec leur motte. Pour faciliter la reprise des plants à racines nues, une bonne méthode consiste à bien mouiller les radicelles à l’aide de chitosan liquide après l’arrachage.

Récapitulatif des solutions de repiquage

  • Arrachage à l’aide de la fourche bêche.
  • Arrachage au transplantoir
  • Habillage du plant
  • Repiquage au plantoir et à nu
  • Repiquage avec la motte au moyen de la houlette

Conseils Planète Agrobio pour le repiquage

Nous conseillons d’appliquer les traitements biologiques et naturels suivant au moment du repiquage. Le chitosan liquide protégera les racines contre les maladies, l’engrais bio universel boostera les transplantations tandis que l’infusion d’écorce de saule favorise l’enracinement des semis.

Photo : F. Riethe – Pixabay